L'affaire Robin Cotta... un assassinat d'état...!

 

    Le sujet est grave... car il s'agit d'accuser l'état d'un complot destiné à fabriquer du racisme à l'échelle nationale...! Je ne vais pas revenir sur les meurtres, les égorgements, les viols et les violences mettant en cause des personnes d'origines étrangères et plus particulièrement désignées comme "musulmanes", qui ont précédé l'assassinat de Robin Cotta, frappé à mort et égorgé dans sa cellule par son co-détenu d'origine algérienne, mais je les lierais les uns aux autres à ce dernier fait. Je veux dire par là que de nombreux faits de violence meurtrière sont le résultat, non pas d'un laxisme, mais bien d'une volonté de créer des situations de conflits de la part de l'état...! 

    Qui doit-on accuser...? Dans le cas présent, il faut avant tout évaluer la part de responsabilité de chaque partie en cause. La nature du délit ne semblant pas requérir la mise en détention préventive, le juge qui l'a ordonnée est potentiellement et partiellement responsable de cette faute. Conscient du surpeuplement des prisons, de la non-dangerosité du prévenu, de l'impunité de certains, il l'est doublement.

     L'enquête policière tendant à démontrer que le centre pénitentière n'a pas pris en compte les demandes explicites du prévenu et les risques connus qui le menaçaient, les surveillants mis en cause sont potentiellement et partiellement responsables des fautes commises.

     Ces responsabilités ne pouvant décemment pas être qualifiées de volontaires, elles resteront des fautes méritant sanctions à hauteur de la gravité des faits. 

  Au-delà et en amont des responsabilités directes qui ont partiellement mené à la mort d'un jeune homme (présumé innocent) il y a une volonté d'état; la volonté de créer des évènements violents à caractère raciste. On ne parle pas là d'un seul fait divers mais de meurtres en série liés les uns aux autres par la volonté de faire naitre une réaction "providentielle" qui n'est autre que le RACISME. Rien de plus facile que de transformer une peur, un dégoût, une haine en racisme...! L'état est passé maitre dans cet art qu'il pratique depuis si longtemps...! Ne pouvant le prouver il faut l'expliquer...!

     Partons de la base...! L'état c'est un territoire gagné par l'Armée et protégé par elle. Pour une Armée comme pour l'état, le recrutement des soldats est essentiel, fondamental...! L'Armée française est colonialiste et tout le monde sait qu'elle ne se bat plus pour la liberté ni pour la démocratie mais pour des intérêts particuliers. Elle doit donc pour certaines missions extérieures, et pas des moindres, recruter des soldats sans scrupules et si possible... racistes...! Mais il ne peut y avoir de racistes sans les sentiments de peur, de dégoût et de haine. Ces évènements violents évoqués au premier paragraphe, allègrement divulgués par les médias et que l'état a laissé volontairement se dérouler au fil des ans de manière institutionnelle ont réussi à créer un racisme latent et quasi viscéral parmi les citoyens. Pari gagné...! Le complot fonctionne à merveille, on continue comme ça...! 

     Bien sûr, l'affaire Robin Cotta n'est peut-être qu'un terrible et tragique fait divers parmi tant d'autres et ne découle pas forcément d'un laxisme organisé et criminel des institutions de l'état destiné à créer du racisme, mais il subsiste un doute au vu de l'aggravation de la situation, de la montée de l'extrême-droite raciste et de ses médias. 



Commentaires

  1. J’ai lu ton texte et je comprends la réflexion que tu proposes.
    Pour ma part, je ne parle pas de “complot d’État”, mais je sais qu’il y a eu des fautes humaines et institutionnelles très graves dans cette affaire.
    Ces fautes ne relèvent pas seulement de négligences individuelles : elles révèlent un dysfonctionnement global du système pénitentiaire et judiciaire, où la vie et la sécurité des personnes détenues ne sont pas considérées comme une priorité.

    D’après plusieurs témoignages de détenus, le co-détenu avec qui Robin a été placé exprimait ouvertement des propos hostiles envers les Français.
    Si ces propos étaient connus du personnel, alors il est évident que Robin n’aurait jamais dû être mis dans cette cellule.

    La plupart des détenus du quartier arrivant étaient d’origine étrangère ; il existait donc d’autres possibilités d’affectation.
    Le fait d’avoir ignoré ce risque, malgré les alertes, pose de vraies questions sur la responsabilité de l’administration pénitentiaire.

    C’est sur ce point-là que je veux que la lumière soit faite : sur des décisions précises, prises par des personnes identifiables, qui ont conduit à la mort de Robin.

    Au-delà de cette responsabilité directe, nous voulons aussi porter plainte contre l’État pour son rôle dans un système qui entasse des êtres humains comme des animaux, sans se préoccuper réellement de leur survie ni de leur dignité.
    Les conditions de détention sont indignes d’un pays qui se prétend démocratique ; elles tuent à petit feu, dans l’indifférence.

    Et quand on voit, à l’opposé, qu’un ancien président de la République comme Nicolas Sarkozy bénéficie d’un traitement privilégié — des gardes du corps personnels jusque dans l’enceinte de la prison, logés à côté de sa cellule pour garantir sa sécurité — on mesure à quel point il existe deux poids, deux mesures.

    En ce qui concerne la situation politique actuelle, j’affirme qu’une partie des responsables politiques, avec le relais de certains médias, entretiennent la peur de “l’étranger” en vue des élections présidentielles de 2027.
    Le garde des Sceaux actuel, Gérald Darmanin et Bruno Retailleau, par leurs discours et leurs prises de position répétées, contribuent eux-mêmes à faire monter la pression et à nourrir un climat de méfiance et de racisme, à des fins électorales.
    Cette stratégie vise à récupérer les voix du Rassemblement National en jouant sur les peurs et les divisions.

    En attendant d’avoir toutes les précisions sur l’enquête, je préfère rester sur le terrain des faits : comprendre pourquoi Robin a pu être placé dans cette cellule malgré les risques connus, et pourquoi ces alertes n’ont pas été prises en compte.
    C’est cette vérité-là qu’il faut établir.

    Enfin, je tiens à te remercier sincèrement d’avoir pris le temps de te pencher sur l’affaire de Robin Cotta, d’en avoir parlé et de diffuser sa dimension politique.

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